La jonchère, le 3 juillet 2017 : Malgré une météo en panne, cette 38ème édition du Résisprint international a connu un nouveau succès sportif retentissant, provoquant dans la même foulée un magnifique coup de comm pour Atletissima. On retiendra les 51’03 du nouveau record national de Léa Sprunger, un record vieux de 27 ans ! On se souviendra également des 4m 60 à la perche d’Angelica Moser et les 44’’20 du relai féminin 4 x 100m. Un millésime 2017 à la hauteur de la réputation de ce meeting prisé des athlètes et qui réunissait cette année à La Charrière, quelque 34 nations. Record neuchâtelois là aussi !
Ces performances n’ont rassuré qu’à moitié le Patron de la réunion, René Jacot. Côté cour, il se réjouit certes du niveau des résultats atteint par les athlètes, dans un contexte météo difficile. Côté jardin, il entend les commentaires sur la vétusté de certaines installations, du manque d’ambition, de soutien des édiles communaux. Alors grand meeting dans une petite ville ?
40 ans en 2019 !
Ce meeting entrera en pleine maturité en 2019, lorsqu’il s’agira de célébrer le quarantième anniversaire de sa création en 1980. L’occasion est belle pour cet événement international, exclusif et unique à plus d’un titre au plan régional, de bénéficier d’une considération à la hauteur de sa réputation.
Résisprint International mérite mieux. Sur le plan des infrastructures. A ce titre, on s’interroge sur le silence entourant la vision de promoteurs, qui se proposent de revitaliser le site de la Charrière, des plans en panne au milieu d’un circuit tortueux de décisions. Sur le plan organisationnel ensuite. Le meeting a atteint un degré de notoriété dans le milieu de l’athlétisme l’autorisant à boxer dans la catégorie supérieure, en se dotant de professionnels aux dossiers clés de l’organigramme, touchant notamment la recherche et la réception de sponsors, les facilités offertes aux médias, l’accueil et la gestion du spectacle pour le public.
Sur le plan institutionnel enfin, où Résisprint International doit impérativement faire partie de la palette de l’offre événementiel de la Métropole horlogère et par voie de conséquence bénéficier du soutien politique, économique et ainsi figurer au budget communal, sous investissements, pas dépenses. Aux élus maintenant de se mettre aux ordres du starter, avant que ne sonne la cloche du dernier tour !
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