SPONSORA NON GRATA!
Du 20 juillet au 20 août 2023, l’Australie et la Nouvelle-Zélande organiseront conjointement la Coupe du monde de football féminin. Un rendez-vous très attendu par la planète foot et très convoité par ses satellites-sponsors, qui gravitent autour de l’événement, ravis de l’audience croissante de la discipline.
Or, on sait, qu’en matière de visibilité, à fortiori planétaire à travers le médium télévision, certaines enseignes sont sujettes à controverses, voire franchement prohibées. En ce qui concerne le tabac, l’alcool et autres « stimulants corporels », il n’y a pas photo. C’est non chez la plupart des fédérations internationales de sport. En revanche, pour les cartes de crédit, voitures, boissons énergétiques et autres offices du tourisme en quête de réservations, la voie est libre. Quoique !
Cette voie l’était jusqu’à ce que la Fédération australienne de football mette son véto à la présence du label Visit Saudi, l’office du tourisme d’Arabie saoudite, un sponsor potentiel dégoté par la FIFA, au cours des mille et une nuits de quêtes sablonneuses de nouveaux partenaires.
Selon le site spécialisé FrancsJeux, les critiques ont fusé, en provenance notamment d’organisations de défense des droits humains. Pour Amnesty International Australie, par exemple : « …il serait très « ironique » de voir associé au Mondial féminin un pays où les femmes « ne peuvent même pas avoir un emploi sans l’autorisation de leur tuteur masculin » !