C’est le cadeau remis aux récipiendaires du titre national de Swiss League de hockey sur glace, si l’on en croit les témoins de la scène, présents sur le Pod chaux-de-fonnier, samedi 15 avril. Une générosité qui n’atteint même pas la hauteur du cadeau de la Paternelle de 1955, fourchette et cuillère gravées en sus ! Une bouteille de vin et une médaille en chocolat. Et pourquoi pas une entrée au Muzoo pour faire bon poids !
Laissons de côté le poids de la connotation symbolique d’une médaille en chocolat, pour s’interroger sur la démarche, les motivations qui ont guidé celles et ceux qui sont à l’origine de ce geste, pour le moins …parcimonieux. Une attention, un « cadeau » à coup sûr en pleine adéquation avec une certaine vision des finances publiques. Mais laissons également ces harpagons à leurs bourses décharnées, pour élever le débat à la hauteur des hôtes du jour et à celle de la récompense à laquelle ils étaient en droit de recevoir.
D’abord, on prend le temps d’une réflexion sur le fond, le contexte d’une telle récompense, avant de se tourner vers la forme. Dans la cible, il y a un coach et ses joueurs. Les éléments du front. Les acteurs dans la lumière. Un groupe, une élite de sportifs dont la moyenne d’âge frôle les 25 ans. Des jeunes gens encore à des années lumières des senteurs du Juliénas et du cacao. Ils y viendront. Pour l’heure, cette formation-là, avec son succès sur la glace, s’est investie malgré elle d’une responsabilité, d’un rôle capital, celui de modèle pour leur génération et pour celles qui fréquentent les rangs des actuels juniors du HCC.
Et le cadeau alors ?
Le Petit Reporter a son idée, celle consistant, par exemple, à remettre à chacun un chèque d’une valeur substantielle, assortie de la condition expresse de le destiner à une œuvre pour l’enfance de son choix.
Trop cher ? Pas de sous ? Frappez à la porte de la Culture, y a du rhab !