Neuchâtel, le 30 avril 2024 : Forum pleinement réussi pour le Service des sports du Canton et son Chef, Sébastien Rytz, lequel, depuis sa ‘prise du drapeau’ en septembre 2022, passe, de la rédaction de programmes, aux travaux pratiques. Dans ce contexte, les acteurs du sport neuchâtelois ont toutes les raisons de se réjouir de son action à la tête du Service et des propos liminaires tenus par le Chef du département, Frédéric Mairy (photo: Claude Comte/ANPS), dont on retiendra la vision réaliste qu’il porte sur le sport, son impact positif sur l’image du Canton et ses espoirs portés sur les retours positifs sur la santé et sa facture abyssale.
Conférences thématiques et table ronde ont séduit une belle affluence invitée à ce Forum. Un public tout à la fois acquis au sport et à ses vertus pour la santé et curieux de découvrir les chemins pour y parvenir.
Le théoricien et le praticien.
Ce n’est pas un inédit des fables de La Fontaine, mais le ressenti à l’écoute des deux conférences thématiques. Le premier nommé, responsable du sport de masse à Swiss Olympic, s’est livré à une démonstration très fédérale de la vision très administrative d’un paysage sportif cerclé dans ses organigrammes. Florian Peiry a certes peint en détails le cadre dans lequel Ittigen entend promouvoir le sport de masse, mais nous laisse quelque peu sur notre faim, quant au mode de concrétisation, ses réalisations et ses effets sur la santé. La théorie, la planification, c’est bien, à condition d’en sortir.
Changement de ton avec le propos de Philippe Furrer, avec une immersion dans le terrain, dans le concret du sport dans son acception la plus large. Cet ancien du CIO, aujourd’hui entrepreneur et architecte du bien-être, nous invite dans les rues de nos cités, dans les préaux des écoles, pour y réinventer un espace où il fait bon vivre, s’épanouir, s’immerger dans le terreau humain. A son actif, des projets aboutis, palpables et de nombreux exemples à suivre, chez nous en Suisse et ailleurs dans le monde.
Son sport a lui se décline auprès de toutes générations aspirant à se faire plaisir, se faire du bien, en s’appropriant des espaces que les pouvoirs publics sont invités à revisiter, à réinventer, pour répondre aux attentes d’une société qui se veut durable. Les mains ‘dans le cambouis’ du terrain cognitif, ce visionnaire en appelle à notre imagination, à notre créativité, pour créer les conditions-cadre au mouvement, au sport de masse et à leurs effets sur l’hygiène de vie la santé.
2001 : le tournant.
La santé, oui. Parlons-en. Le conférencier attire nos regards sur une date, l’an 2000 avec la prolifération des smartphones et l’émergence des réseaux sociaux. Au tournant du siècle, ces deux phénomènes conjugués s’insèrent sournoisement dans le cursus de la vie quotidienne des plus jeunes. Ils sont aujourd’hui responsables de dégâts physiques et psychiques alarmistes, dont les gouvernants prennent enfin la pleine mesure. Et de nous rappeler au passage, en se tournant vers l’ouest neuchâtelois, que d’autres addictions s’invitent dans les chiffres rouges des statistiques sanitaires.
2025
Organisé en collaboration avec la Fédération neuchâtelois du sport, ce Forum donc réussi tant par sa forme que par son contenu délivré par des hôtes de qualité. Une formule dont on se réjouit de découvrir le millésime 2025, avec pourquoi pas un ‘casting’ plus ‘politique’ et son lot de fraîches promesses post-électorales.
C’est juste une suggestion.
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La Table ronde : De g. à dr. Florian Peiry ; Ophélia Jeanneret, directrice du Service sport santé de l’UNIL + EPFL ; Lysiane Mariani, cheffe de l’Office de la promotion de la santé et de la prévention à l’Etat de Neuchâtel ; Jean-Marc Guegen, directeur du Red-Fish Neuchâtel et Philippe Furrer. Un ‘panel aux ordres’ du modérateur David Berger, journaliste à la RTS. (photo : LPR) |