La Jonchère (SUI), le 9 juin 2020 : Depuis quelques jours, la presse spécialisée se fait l’écho du scandale qui agite le monde de la fonte. En cause, l’ex Président de la Fédération Internationale d’Haltérophilie (IWF), Tamas Ajan (HUN), 81 ans, prié de quitter la scène en avril dernier, qui aurait manœuvré en coulisses pour dissimuler quelque 40 cas de dopages avérés et semer un épais brouillard autour de 10 millions de dollars.
C’est ce que révèlent les conclusions de l’avocat canadien Richard McLaren, connu pour son rapport explosif sur le dopage institutionnalisé des athlètes de la Fédération de Russie. Ses conclusions laissent rêveur. « Des preuves montrent que le président (Tamas Ajan) a interféré dans le travail de la commission antidopage indépendante de l’IWF, révèle le rapport. L’enquête a mis au grand jour 40 contrôles positifs dissimulés dans ses dossiers. » « Nous avons mis en évidence des failles de gouvernance systématiques et une corruption au plus haut niveau », insiste le juriste canadien. Sale temps pour la fonte !
Coïncidence, ce jour s’ouvre à Paris le procès de l’ancien Président de la Fédération Internationale d’Athlétisme (IAAF), Lamine Diack (SEN), 87 ans, accusé de corruption, blanchiment en bande organisée et abus de confiance. Il risquerait jusqu’à 10 ans de prison. Comme le révèle le site « Francs Jeux », l’affaire se présenterait comme « une véritable « organisation criminelle ». Pour reprendre les mots du Parquet national financier (PNF), le système aurait permis d’exhorter 3,45 millions d’euros à des athlètes russes dopés, en échange de la promesse d’étouffer leur affaire. » Et ce n’est pas tout !
Les bons vieux virus du dopage, de la corruption, du copinage circulent et sévissent toujours, sans qu’aucun confinement ne soit prescrit, contrairement à notre Covid19, mis en échec par un célèbre médecin suisse, au nom de bacille. A quand le port du masque obligatoire pour les dirigeants sportifs d’une classe d’âge réputée à risques ? Nos propres édiles concernées sont averties !