La Jonchère, le 17 janvier 2017 : Le CIO vient de retirer la médaille d’or à trois haltérophiles chinoises, Chen Xiexia, Liu Chinhong et Cao Lei, après avoir ré analysé les échantillons prélevés lors des Jeux Olympiques 2008 à Pékin (photo - logo). Simultanément, le Comité Olympique Chinois (COC) se fend d’un communiqué dans lequel il entend coopérer avec le CIO pour protéger la pureté (sic) du Mouvement Olympique.
Ces informations tombent alors que le Président de l’Empire du Milieu, M. XI Jinping, est en visite officielle en Suisse, pour y serrer successivement les mains du Conseil Fédéral à Berne, du Président du CIO à Lausanne, avant celles des hôtes du WEF à Davos.
La rétrocession de médailles olympiques n’est pas un exercice nouveau pour les instances sportives chinoises. Pour d’autres motifs, une falsification de date de naissance en l'occurence, l’équipe féminine chinoise de gymnastique artistique avaient dû, en 2009, restituer leurs médailles de bronze glanées aux JO de Sydney en 2000 !
L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais elle connait une coda qui vaut, elle aussi, son pesant de bronze.
Les dirigeants chinois ont eu toutes les peines du monde pour mettre la main sur les six médailles et les retourner à la FIG à Lausanne. A réception du précieux colis, qu'elle ne fut pas la surprise des destinataires en découvrant qu'il s'agissait de contre-façons! De la bonne taille, de la bonne couleur, augmentée de la patine du temps, les copies rivalisaient d'authenticité avec les originaux.
Mais voilà, on ne fait pas prendre à un gymnaste des vessies pour des lanternes, car à l’examen des médailles, le texte de l’avers comportait ...une faute d’orthographe !
L’avertissement est donc lancé à la Fédération internationale d’haltérophilie de bien vérifier, à réception des médailles, le libellé des côtés pile et face de l’or pékinois !