Le 3 novembre 2022 : L’Association des fédérations internationales des sports olympiques d’été (ASOIF) lève le voile sur la répartition de la ristourne versée par le CIO après les JO de Tokyo 2020. C’est à nos yeux la première fois qu’une telle transparence éclaire, sans zone d’ombre, les tranches du gâteau olympique, dont les fédérations internationales de sport se délectent tous les quatre ans, au terme de chaque olympiade. Ces montants sont strictement identiques à ceux distribuées après les Jeux de Rio 2016. A noter que les sports additionnels (i.e. softball / baseball, skateboard, surf, escalade, karaté) n’entrent pas dans le cadre de cette répartition. Pour le bénéficiaires, c’est Noël en novembre..
Sur la première marche, World Athletics se taille une portion gargantuesque avec 39,48 millions de dollars. L’athlétisme est suivie à peu de distance de la FINA (natation) et de la FIG (gymnastique), avec chacune 31,36 millions de dollars.
Cinq autres fédérations suivent à quelques millions de distance : l’UCI (cyclisme), la FIVB (volleyball), la FIBA (basketball), la FIFA (football) et l’ITF (tennis), avec chacune 24,34 millions de dollars. En bas de classement, on trouve les fédérations internationales de golf (IGF), de rugby (World Rugby) et le pentathlon moderne (UIPM). Leur ristourne s’élève à 12,98 millions de dollars. (source ASOIF).
Rappelons que ces JO, selon une étude indépendante, ont été suivis par quelque trois milliards de personnes, en termes d’impact télévisuel. D’autre part et selon le CIO : « Une partie de ce succès peut également être attribuée aux plateformes web et aux applications des Jeux Olympiques de Tokyo 2020. Ces dernières ont en effet séduit plus de 196 millions d'utilisateurs uniques, soit plus de trois fois le trafic en ligne des Jeux Olympiques de Rio 2016, tandis que les comptes du CIO dans les médias sociaux ont généré 6,1 milliards de réactions – visionnages de vidéos, partages de publications, commentaires et ‘j'aime' confondus. »
Ce classement est établi selon des critères précis, tenant compte, notamment, de la couverture télévisuelle, de la billetterie, du nombre d’épreuves, des journalistes présents.