Le Japon découvre, épisodes après épisodes, des scandales de corruption sortis des cendres encore tièdes des JO 2020, des joutes effectivement organisées en 2021.
Après le président d’une célèbre « griffe » nippone de costume pour hommes, partenaire des Jeux et épinglé le mois dernier, c’est au tour du PDG d’une maison d’édition, elle aussi fournisseur officiel, de figurer au tableau de chasse des limiers de l’investigation japonaise.
Et de deux ! Car, des insiders apparemment bien informés, laissent à penser que la liste ne s’arrêtera pas à ces deux ripoux tokyoïtes et pourrait bien toucher les milieux d’affaires de la ville d’Osaka, la rivale. Un scandale de plus, dont les chiffres articulés concernant les pots de vins versés tutoient les 500'000 dollars US. Au Japon, le fait inquiète les milieux politiques et plus particulièrement le milieu entourant la candidature de Sapporo, ville prétendant à l’organisation des Jeux olympiques d’hiver de 2030. Troublant. Le maire de Sapporo et le président du CNO japonais ont récemment annulé leur visite à Lausanne, où se réunissait la Commission exécutive du CIO. Pas de lien assure-t-on.
Comme dans tous les cas de figure de ce genre, tout n’a pas été dit et d’aucuns tremblent chaque matin en ouvrant son quotidien favori. A qui le tour ?