La Chaux-de-Fonds (SUI), le 2 janvier 2018 : Le score brut d’une rencontre, le 2 à 3 entre le HCC et Ajoie en l’occurrence, reflète certes la victoire méritée des visiteurs, mais pas forcément la physionomie du match. Il y a avait aux Mélèzes ce soir-là un chanceux et un poissard !
A l’entame du 1er tiers, on a assisté à un échange courtois de politesses au hasard des offensives des deux acteurs. Du beau hockey peut-être, mais sans venin. On a craint pour la suite des débats, certains ou presque que les acteurs respectaient une feuille de match toute orientée vers la prudence, la peur de la stupide blessure. Un tiers pour rien, la tête et la crosse déjà tournées vers les play-offs.
A la reprise, les abeilles prennent l’initiative et multiplient les tirs aux buts. Mais rien n’y fait, jusqu’à la 27ème minute lorsque le HCC ouvre le score. L’éclaircie ne dure que 120 secondes et c’est le 1 – 1. Le rythme de la partie va alors crescendo. La Chaux-de-Fonds s’acharne contre un brillant Chuard et une main gauche très inspirée. En vain. En face, on exploite avec malice les erreurs défensives et signe par deux fois une victoire, contre le cours du jeu, serait-on tenté de confesser.
Le dernier tiers est virevoltant. Un beau hockey, technique, engagé, solidaire. Les dernières secondes sont homériques. Le gardien sorti, les six hommes de champ du HCC tournent autour de la cage ajoulote, comme dans une danse du sabre précédant une exécution programmée. Les tirs fusent, Ajoie tient bon. Le chrono tourne et à la sirène il y a de la déception dans toute la ruche et de …la joie chez les visiteurs !
Ah, si le HCC avait entamé la rencontre sur le même tempo ….