A la lecture de l’actu de ces dernières semaines, on ne compte plus les « affaires » qui agitent le landerneau sportif gaulois, du Mont Saint-Michel, au Vieux Port marseillais. On fait le ménage ! Au point de croire, qu’à dix-huit mois du rendez-vous olympique, associations et fédérations se sont donné le mot, pour sortir balais et torchons, dans un bel élan de toilettage roboratif.
Le jaune et le rouge.
Le foot français, à peine remis de son ratage qatari, se prend un tacle magistral, administré par son propre Président, très mal inspiré de salir l’image iconique de Zinedine Zidane. On apprend alors, en plus, que le bonhomme aurait franchi la ligne du hors-jeu, soupçonné de harcèlement de natures diverses. Mis en retrait, Noël Le Graët, 82 ans, doit regretter d’avoir joué les arrêts de jeu et de ne pas avoir rendu plus tôt son marcel et ses crampons. Footeux et footeuses attendent désormais sa démission.
Après de le Onze de France, au tour du Quinze !
Son désormais ancien Président, Bernard Laporte, vient en effet de démissionner, dans un assourdissant concert de casseroles accrochées à ses gros sabots. Le truculent ruthénois n’avait plus d’autres choix que de quitter la mêlée de lui-même, empêtré dans de multiples scandales et rebondissements tumultueux. Laporte rejoint les vestiaires, l’ovale à l’estomac et rend ses tabliers de sélectionneur, de président de la FFR et de vice-Président de la World Rugby. Quand on vous disait, qu’au contraire du football, le rugby est un sport de brutes, mais joué par des gentlemen !
On essore la serpillère et on continue.
Avec devant la porte une menace d’emprisonnement et une forte amende, le Président de la ligue française de handball, Bruno Martini, quitte lui aussi de field of play. Cet ancien gardien de l’équipe nationale est dans le viseur du Parquet de Paris pour corruption de mineurs. Appelé à démissionner, il est passé à l’acte. Fin de partie le 25 janvier.
De façon, disons-le plus anecdotique, la gymnastique française se serait passé d’une certaine publicité, entourant le comportement de son désormais ex-coach ukrainien, Vitaly Marinich. Sous l’effet de l’alcool, cet ancien champion à l’artistique (or par équipes en 1989, 3 fois le bronze 1989 – 1994) a visiblement dépassé les limites que lui auraient inspirées les recommandations des comédiens danois du film Drunk. Le prof de gym quitte donc les praticables, le verre et l’agenda vides, à quelque 600 jours qui auraient, qui sait, marqué l’apogée de sa carrière de coach.