par Claude-Alain Kleiner, chroniqueur.
Ce que les autorités cantonales n’ont jamais dit, ou alors uniquement à l’occasion de contacts secrets avec les responsables des associations professionnelles, c’est que, pendant ce même temps, elles préparaient un train de mesures – sacrifices serait plus exact- à hauteur de six millions de francs…
Là où le bât blesse – doux euphémisme – c’est qu’il s’agit dès lors de faire des économies sur le dos des élèves, en sacrifiant une période hebdomadaire sur quatre degrés de la scolarité, afin de compenser l’octroi de cette décharge ! Pour faire passer la pilule, on invite les syndicats à la table des discussions afin de décider de la discipline concernée ! Il est question du français. On évite le pire et fond sur la formation générale ! De toute manière, une véritable honte…
Cependant, le pire était à venir ! Dès lors que l’on a diminué la grille-horaire de l’élève d’une période, on ne sait plus très bien à quel moment les enseignants vont prendre leur période de décharge hebdomadaire, dans ces degrés-là ! Car, il faut bien respecter l’application des horaires-blocs, autre hérésie à laquelle l’école a cru bon de souscrire. Bref, à dire vrai, c’est un vaste bourbier et pour en sortir, on prie, une fois encore, les associations professionnelles de partir en quête de solutions !
Tout cela est un peu « technique » certes… Quand on pratique le jeu de se tenir par la barbichette, c’est sans doute ce qui arrive.
Mais c’est surtout sans âme ni conscience ! Davantage encore, sans vision aucune ! Et dire que, avec l’école, on parle d’une mission régalienne de l’Etat. cak