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SALE COUP POUR LE PORTE-MONNAIE !

Et si la Chine renonçait aux JO de Paris 2024.
Jeudi, 09 mars 2023

Voilà six ans déjà que le drapeau de la Fédération de Russie ni ne flotte, ni ne défile  lors de la célébration de Jeux olympiques. Six ans ! Une exclusion initiée en 2016, à Rio de Janeiro (BRA), lorsque le monde découvrait le plus vaste programme de tricherie, un dopage d’Etat, avec pour cible les Jeux d’été et d’hiver. Se sont enchaînés ensuite d’autres boycotts de PyeongChang (KOR - 2018), de Tokyo (JPN – 2020, 2021), de Pékin (CHN - 2022). Paris (FRA – 2024) devrait suivre, si l’on se réfère aux différents ressentis et déclarations in et off the record des fédérations internationales de sport. Pas de drapeau, pas d’hymne national pour les médailles d’or et encore moins de reconnaissance pour les athlètes, victimes, pour la plupart.

Paris 2024 sans délégation russe ne serait, pour certains observateurs, que le début d’un enchaînement de rebuffades, de la part de pays sympathisants. Certains pays de l’ex-URSS sont du nombre, Bélarus en tête. Quelques états africains acquis aux sonorités wagnériennes seraient également partisans d’un boycott solidaire. Cuba ? Mais les regards des observateurs les plus avisés se tournent vers la Chine et son puissant contingent sportif. Viendra ? Viendra pas ? Le scénario du pire inquiète aujourd’hui les plus optimistes.

Après l’élixir, la cigüe.

Car il ne fait aucun doute, que le conflit déclenché par la Russie en 2022, pèsera encore longtemps sur les Jeux olympiques et ses prochaines éditions, celle de Cortina-Milano (ITA) en 2026, de Los Angeles (USA) en 2028 et Brisbane (AUS) en 2032. Un dégât d’image, un impact négatif durable sur l’audience, les redevances financières et un cadeau empoisonné pour les futures générations de locataires du siège lausannois du CIO.

Et à cette sombre perspective s’ajoute le cauchemar existentiel de la plupart des fédérations internationales de sport, dont la survie ne tient qu’au fil ténu des espèces sonnantes et trébuchantes des ristournes olympiques. De quoi revoir le train de vie et le tarif des indemnités journalières chez certaines d’entres elles.

Un impact jusqu’au porte-monnaie. Aïe !

Type d'article: 
Culture - Politique - Loisirs (société)